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À la Faveur de nos Spectres

Performance diffusée en live | 2020

Résumé

À la faveur de nos spectres, performance de 25 minutes mise en scène et interprétée par Benoît Duvette, aborde les thématiques de l’incantation et du deuil. La forme s’apparente à un rituel qui se développe en plusieurs tableaux-vivants : allégorie de la mort, dialogue en ombres, métamorphose et abandon de la mue.

Benoît Duvette agence dans l’espace et le temps des éléments qui font écho à l’actualité du confinement et qui sont issus du quotidien (gants, masques, sacs poubelle, lambeaux de tissus, ficelles) afin de les transformer en trophées lui permettant d’invoquer des personnages. Le lieu de confinement devient la scène d’un théâtre où les ombres et les spectres prennent le contrôle et ainsi modifient l’espace et le temps.

Benoît Duvette consacre un partie de la période du confinement pour proposer cette performance inédite en live et ouvrir une fenêtre sur son univers.

Création, interprétation 
& conception sonore : Benoît Duvette

Assistant à la création : Camille Graule
Production : Collectif des Routes
Durée : 25 minutes

Partenaires de diffusion :
La performance a été crosspostée par :
L’Espace Pasolini, Le Festival Chéries-chéris, Latitudes Contemporaines, Le Musée des Beaux-arts de Valenciennes, Le Phénix Scène nationale Valenciennes, Le Tandem Scène nationale Arras / Douai, L’Hybride, Labo de l’Univers, Les Faquins, La Revue Verrue, Le Théâtre Massenet. La Compagnie des Mers du Nord, La Compagnie François Stemmer, 

performance-Benoit_Duvette-Collectif_des_Routes (8)

Extrait de Note d'intention

Dans la nuit, une ombre apparait. C’est l’ombre d’un spectre qui flotte dans l’air. L’ombre se découvre et dévoile une créature, un visage extrait qui s’en succède à un autre, autrement anonyme. Une métamorphose.

La nuit est comme une matière. Tout devient différent : dans la nuit nous pouvons sculpter le temps et l’espace. La nuit, c’est l’endroit de nos peurs. La nuit fait surgir l’illusion, au contraire de faire disparaitre, elle fait apparaitre.

Durant le confinement, la notion de temps et d’espace a changé. Un certain silence s’est installé, une quiétude et comme une impression que le temps est propice à l’introspection. Nous nous sommes créés un nouveau rendez-vous en nous retrouvant aux fenêtres, tous ensemble. Ainsi, avant que la nuit ne tombe, nous reprenons le contrôle sur le temps, nous affirmons que nous sommes toujours vivants.

Performance jouée en Live

Retours de spectateur·rice·s

La Voix du Nord - 16 avril 2020

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